Les taux de prêts immobiliers poursuivent leur baisse et les banques cherchent de plus en plus à conquérir de nouveaux acheteurs qui se montrent de plus en plus frileux. En cette période complexe, l’offre de crédit doit pouvoir proposer plus d’arguments attractifs. En conséquence les courtiers en crédit immobilier sont très demandés par les acheteurs qui cherchent à emprunter au meilleur taux.
Le rôle d’un courtier immobilier
Véritable intermédiaire entre les banques et les particuliers, le courtier en crédit se doit de trouver le crédit le plus confortable pour ses clients, toujours en tenant compte de la situation du marché. La création du dossier de crédit est la première étape de la relation client qui permet au courtier d’évaluer les possibilités d’achat de son client. Ce dossier est constitué d’éléments concernant le revenu du client, son emploi, son domicile, son imposition, des relevés bancaires. Bien sûr un compromis de vente vient s’ajouter à cela. Le courtier en crédit immobilier conseille ici à ses clients d’apporter les originaux de ces pièces administratives, elles donnent de meilleurs signaux au banquier.
La rapidité d’évaluation du dossier permettra au courtier de gagner du temps ensuite sur le processus de négociation de chaque élément d’un prêt immobilier : taux d’intérêts, découverts, assurance, durée d’emprunt etc.
Une centaine de dossiers par an peut être évaluée par un courtier en crédit immobilier qui peut choisir de travailler en courtage ou en franchise.
Comment s’adapter à une situation de crise ?
La crise touche de plein fouet le secteur immobilier. Une récente enquête d’Empruntis a démontré que ce sont les ménages les plus aisés qui peuvent accéder à l’achat d’un logement. En 2012 par exemple les français devaient s’acquitter de 210 000 euros pour acheter un bien immobilier et sur cette somme environ 160 000 euros étaient empruntés. Les 50 000 euros d’apport personnel ne sont pas à la portée de tout le monde, surtout en ce moment.
Les courtiers, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ont un emploi du temps chargé en cette période. En effet, les banques sont plus exigeantes et le courtier en crédit immobilier se doit de leur fournir de plus en plus de garanties. Les licenciements mettant en péril l’emploi de chacun, même les emprunteurs les plus aisés doivent faire preuve de sécurité pour le banquier. Nouvel élément aussi : la situation financière de la société qui emploie le client fait l’objet d’une analyse.
Le courtier en crédit immobilier doit en cette période apporter plus d’attention aux risques pris par ses clients : la perte d’emploi, le changement de région mais aussi la conjoncture doivent faire partie des sujets épineux à aborder. Pilier de ce métier, le devoir de conseil est l’atout du courtier en crédit immobilier, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est plus sollicité en période de disette.
Attention tout de même, les indicateurs ne sont pas bons en ce qui concerne la mise en chantier de nouveaux logements, une baisse de 11,8% a été enregistrée sur la période de septembre à novembre 2012. Une mauvaise nouvelle qui pourrait avoir un impact sur le marché, déjà affecté.
Rédaction franchise-courtage-en-crédit©