Le modèle économique du commerce franchisé est souvent critiqué. Certains commentateurs accusent les franchiseurs d'être de véritables arnaqueurs qui profitent du travail d'autrui et encaissent les royalties en échange d'un manuel et de quelques coups de téléphone. Si des cas extrêmes ont été recensés, l'immense majorité des réseaux sont de véritables partenaires pour leurs franchisés. Faisons le tour des accusations les plus fréquentes.
Les franchisés sont ils exploités par leurs réseaux ?
Il est vrai que les nouveaux franchisés travaillent énormément. On imagine aisément que leurs proches s'inquiètent de les voir consacrer tant de temps à développer une marque qui n'est pas la leur. Mais il ne faut pas perdre de vue un point essentiel : le franchisé est un entrepreneur indépendant. Même si l'enseigne ne lui appartient pas, le fonds de commerce est à lui, de même que les bénéfices.
Les sommes versées à l'enseigne sont elles disproportionnées ?
C'est un fait : les droits d'entrée, les royalties et les autres versements dont le franchisé doit s'acquitter pèsent lourd sur son investissement initial et sur ses coûts de fonctionnement. Cependant, une enseigne sérieuse dépense une partie de cet argent pour le bien du réseau et pour assister le franchisé : animation, communication, réunions horizontales, etc. Il s'agit donc bien d'un échange fructueux, et non d'une taxe injuste.
Les termes du partenariat sont-ils abusifs ?
Il est facile de dire qu'un franchisé a les mains liées quand aux décisions qu'il peut prendre pour l'avenir de son affaire. Cependant, le contrat de franchise signé entre les deux parties est entièrement négociable : les clauses de non concurrence, d'exclusivité territoriale et autres peuvent être adaptés à la situation de l'entrepreneur.